C'est l’un des fondateurs de l’apprentissage profond (deep learning), Yoshua Bengio, qui l'a affirmé lors d'une intervention pour le MIT (Massachusetts institute of technology) , 

Yoshua Bengio a refusé de travailler pour les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon). préférant poursuivre son rôle d'enseignant à l’Université de Montréal. Il est très critique quant à ce qu'il appelle le phénomène de « course à l'armement » observé sur ce secteur et il plaide pour une IA plus accessible aux pays en voie de développement. 

Il milite pour que le développement de ces nouvelles technologies soient d'agir pour le « bien commun ».

Inclure des pays émergents dans l’intelligence artificielle

Selon lui, le deep learning reste trop fagocité par quelques très grandes entreprises internationales (de plus en plus Chinoises) et Il appelle de ses voeux que des spécialistes de pays émergents puissent participer à l’essor de cette technologie. « L'inclusion de ces chercheurs doit être plus qu'une simple expression nous permettant d'avoir bonne conscience », a-t-il expliqué. « L'utilité de l'IA dans les pays en voie de développement est encore plus grande. Ils ont encore plus besoin d'améliorer la technologie que nous, et ils ont des besoins différents ». Il conclut qu’ « il est dangereux de laisser trop de pouvoir se concentrer entre les mains de quelques-uns ».

En conclusion « l’intelligence artificielle et le deep learning ne doivent servir que la société civile » estime monsieur Bengio. C’est aussi une manière d’adresser une critique à Google (qui a d'ailleurs récemment renoncé à son partenariat avec l’armée américaine en juin dernier, sous la pression de ses employés).

Source : archimag.com

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