Une enquête menée par Archimag en 2018 nous apporte un enseignement plus ciblé sur les pratiques de veille (seuls les répondants ayant déclaré être documentalistes ont été pris en compte)

Vous êtes 36% à consacrer plus de 50% de votre temps à des activités de veille.

Les principaux types de veille que vous avez déjà mis en place :

37% des documentalistes se déclarent concernés pas des missions de veille e-réputation, mais seuls 2% en ont effectivement mis en place.

La démarche de veille dans vos activités :

Un documentaliste sur deux a déjà initié des démarches collaborative dans sa veille mais beaucoup rencontrent des difficultés dans sa mise en place, notamment pour les raisons suivantes :

• Manque de temps.
• Difficulté à communiquer sur son bien fondé.
• Manque de connaissance et la méfiance des collègues face à ces pratiques
• Irrégularité des contributions et manque d’engagement
• Manque d’outils.

Avec quels outils ?

Vous êtes 72% à utiliser des outils gratuits dont le top 3 est Google, Inoreader et Twitter et vous êtes 46% à utiliser des outils payants. On remarque que pour ceux-ci, 63% ont tendance à utiliser leur propres sources plutôt que les corpus proposés par les éditeurs.

Pour 22% d’entre vous, le sourcing reste encore une difficulté (avoir accès aux bonnes sources et donc par manque de budget)

Produits de veille : les newsletter thématiques en n° 1

Les produits de veille les plus fréquents sont les newsletters thématiques pour 57%, les dossiers documentaires pour 50% et les panorama de presse à 46%

Sans surprise, 98% d’entre vous surveillent du texte. Le multimédia arrive en 2ème position avec 44% sur la veille image et 42% sur les vidéos.

Vous êtes 80% à ne pas automatiser la diffusion de votre veille 

Dans l’utilisation des moteurs de recherche, on note qu’au delà de Google, Qwant et Bing sont aussi beaucoup utilisés. 

Un peu plus d’un tiers des documentalistes surveille les médias sociaux

Vous êtes 35% à inclure totalement les médias sociaux dans votre veille. Ce chiffre relativement faible est assez surprenant quand on connait le nombre d’informations trouvées sur les médias sociaux. Néanmoins, 43% des documentalistes pensent à l'intégrer à l’avenir

Pour aller plus loin et intégrer les nouvelles technologies dans vos réflexions, vous êtes 89% à souhaiter monter en compétences sur les technologies du big data appliquées à la veille et 86% à vous intéresser au web sémantique et au text mining.

Un manque de reconnaissance qui perdure...

Vous êtes encore 38% à penser que les activités de veille ne sont pas suffisamment reconnues dans votre organisation (c’est à dire peu ou pas du tout reconnu).

Si deux tiers peuvent se prévaloir d’un budget stable, 31% constatent une baisse, et seuls 3% ont un budget en augmentation, c’est peu.

Pourtant 47% des documentalistes déclarent que leur activités de veille est en augmentation. Les directions ont donc des attentes en ce domaine, mais à budget constant.