La démarche de veille en 2019 : 3 tendances à la loupe !

La démarche de veille en 2019 : 3 tendances à la loupe !

Si certaines méthodes de veille restent inchangées, l’environnement de la veille a beaucoup évolué. Le sourcing se modifie, l’objet de la veille inclut les réseaux sociaux et les vidéos, la datavisualisation vient rendre les résultats volumineux intelligibles, la diffusion se fait dorénavant sur mesure, les méthodes deviennent collaboratives, l’IA fait son apparition, et le community management vient dynamiser le veille. Que de changements ! Regardons de plus près quelques tendances.

1.Intelligence artificielle : mon collègue est un robot !

Cette tendance, peut-être la plus importante, va s’installer pour longtemps dans notre quotidien.

De la reconnaissance d’images, à l’identification de “vraies” informations sur twitter, en passant par l’analyse de rapports en un temps record, l'intelligence artificielle apporte de nouvelles applications dont tout veilleur aurait rêvé il y a encore 5 ans. C’est aujourd’hui à portée de main.

L’IA apporte de l’efficacité, en premier lieu dans les tâches répétitives et chronophages, par exemple pour la qualification de tonalité dans les articles de presse (positif, négatif, neutre), dans la transformation de données non structurées en informations directement exploitables, ou encore dans la reconnaissances d’images parmi des millions à disposition !

Elle offre aussi une puissance d’analyse qui est au service du veilleur, qui restera celui qui valide l’information et sa diffusion. Il est heureux et important de comprendre que l’humain aura toujours sa place à côté des robots.

On peut parier que les veilleurs, comme de nombreux autres professionnels de l’information auront bientôt, et pour longtemps, des applications d’IA dans leur trousse à outil et in fine, des robots pour collègues !

2.Mixer n’est pas tricher !

Il n’y a pas encore si longtemps, soit on disposait d’un gros budget et on optait pour une plateforme de veille professionnelle, soit on n’avait pas de budget, et on se rabattait sur un empilage d’outils gratuits.

Aujourd’hui, on va plutôt réfléchir en terme de briques fonctionnelles. On va donc jouer à tetris pour imbriquer les fonctionnalités payantes et les interfaces gratuites. Par exemple, avoir une plateforme légère qui sera très performante sur la surveillance de pages web et les alertes, à laquelle on ajoutera des services gratuits autour de l’agrégation de flux par exemple ou encore de surveillance de Youtube.

Découvrez ici un tableau qui permet de faire un mix intelligent entre gratuit et payant, en fonction des besoins de veille, et pour un budget maîtrisé.

 

Source : article Archimag Guide pratique n°63 - Christophe DESCHAMPS

D'autres outils existent pour stocker et valoriser l'information et il est possible là aussi de faire un mix entre gratuit et budget abordable.

3.La veille collaborative : veille augmentée et valorisée

Si l’esprit collaboratif n’est pas nouveau, on le voit trouver ses lettres de noblesses dans la veille et cela pour plusieurs raisons :

La veille collaborative permet de sortir le veilleur de son isolement et de discuter avec ce qu’on appelait ses “clients internes” pour devenir aujourd’hui ses “partenaires”. Impliquer le commanditaire pour chaque demande permet de mieux périmètrer sa veille, de définir des niveaux d’investigation et de se mettre d’accord sur un budget temps. C’est aussi un moyen d’avoir un retour sur l’information et les livrables diffusés.

Une autre facette de la veille collaborative est de pouvoir impliquer d’autres professionnels de son organisation (responsables métiers, experts…) et de générer une dynamique positive tout en bénéficiant d’une veille augmentée (par les commentaires, par la validation d’information métier,...). Pour réussir dans ce domaine? il faut penser à animer son réseau ! C’est souvent une limite, mais on constate que les veilleurs commencent à devenir aussi community managers par la force des choses.

Retrouvez toutes les tendances dans le guide pratique archimag N° 63, “Veille : les nouveaux fondamentaux”