Nous avons fait une analyse des choix de formation de tous les archivistes qui nous ont fait confiance ces deux dernières années.

Ceci est un bon indicateur sur les tendances et les évolutions de votre métier.

Les archives, mais pas que !

Sans véritable surprise, les stages en archivage arrivent en premier, à hauteur de 46%.  

Les stages débutants sont toujours en bonne place pour les nouveaux entrants dans le métier ou ceux qui sont repositionnés, preuve que le métier d’archiviste se porte bien !

Viennent ensuite les stages plus spécialisés, comme les archives hospitalières, la description des archives, ou la sécurité des archives. 

La dématérialisation : un sujet actuel et d’avenir !

La dématérialisation est en très forte hausse depuis 3 ans : si on englobe la numérisation, la GED, l’archivage électronique et la signature électronique, on monte à 44% soit presque autant que les stages d’archivage traditionnels (plus orientés papier).

De nombreux projet de dématérialisation sont en cours (souvent liés à des réorganisation ou des déménagements mais aussi portés par les projets de transition digitale) et les archivistes y prennent toute leur part.

Il est raisonnable de penser que dans la prochaine décennie, la part de la dématérialisation et de l’archivage électronique grimpera en flèche.

La réglementation ayant largement évolué, la preuve électronique étant reconnue et normée, le papier tend à disparaître. Le législateur a même introduit la notion de “copie fiable” qui permet de scanner des documents et de détruire le papier. 

Vous pouvez lire un très bon article sur archimag.com ici ou encore un focus sur la chaîne de numérisation sur serda.com ici

Avec cette tendance pour aller vers le 0 papier, on a vu un nouveau métier apparaître ces dernières années : E-archiviste. voir un exemple de fiche de poste ici

Plus anecdotique, les archivistes participent aux stages liés à la documentation à hauteur de 8%, mais la plupart du temps en lien avec le droit d’auteur et/ou la gestion des images et des photothèques. Signe de la diversité des fonds d'archives… 

Les stages data, enfin, représentent 3% des stages choisis et sont essentiellement liés au RGPD et la mise en conformité pour les données à caractère personnel.

Des pratiques différentes en secteur public et privé

Vous êtes 62% à travailler dans une administration ou une collectivité, et 38 % dans le secteur privé ou dans une structure associative. Ce chiffre est relativement stable sur les 10 dernières années. Nous constatons que les sociétés privées accordent moins de budget formation aux fonctions archives, investissant plus massivement dans des formations purement liées à leur coeur de métier.

A ce titre, en tant que professionnel de l’information, il faut arriver à vendre son projet de formation, valoriser sa fonction et savoir proposer des évolutions. Ceci fait partie des compétences nécessaires et pas forcément innées. On parle de soft skills, vous pouvez en savoir plus sur les soft skills ici