Parole de stagiaire : Julie Beneston | Cheffe du bureau de veille - France Stratégie

Parole de stagiaire : Julie Beneston | Cheffe du bureau de veille - France Stratégie

Les professionnels de l’information sont attentifs et restent en prise avec l’évolution de leur métier. La formation continue permet de saisir des opportunités opérationnelles, mais c’est aussi un bon moyen de valider des compétences pour prendre de nouvelles responsabilités.

Voici le témoignage de Julie qui a pris son destin en main et décidé de valider ses acquis à travers un certificat de compétences.

(Serda Compétences ): Dans quel contexte avez-vous décidé d'obtenir un certificat de compétences ? Et quels étaient vos objectifs professionnels ?

(Julie Beneston) : J'occupe un poste d’archiviste chez France Stratégie depuis 2015, et en 2018 la chef du service de documentation était en passe de prendre sa retraite ; la secrétaire générale de l'époque a estimé que c’était une opportunité pour mutualiser les compétences et les ressources en regroupant les deux activités. On m’a proposé de prendre le poste de responsable. Si j’avais des compétences en gestion des archives et de la documentation, je n’en avais aucune en veille ! Nous avons donc décidé de monter un plan de formation pour me faire monter en compétences dans ce domaine.

L’objectif était d'être opérationnel lors du départ à la retraite de la responsable en place et d’être à même de déployer une veille modernisée et plus fonctionnelle dans le périmètre des activités de France stratégie. Nous avons choisi Serda car ils proposaient un parcours individualisé aboutissant à un certificat de compétences.

(SC) : Pouvez-vous nous raconter comment s'est déroulé votre parcours ? 

(JB) : La certification a débuté en décembre 2018 et s’est organisée sur 6 mois ; chaque mois, je bénéficiais d'un module de deux jours de formation individualisée avec un déroulé pédagogique progressif.

Le projet me semblait un peu ambitieux au départ car le temps était court pour apprendre beaucoup de choses nouvelles. Mais le fait que la formation soit individualisée, et que la formatrice référente a pu m'accompagner, pas à pas, à travers les différentes compétences que je devais acquérir a rendu les choses simples et logiques. Nous sommes partis des méthodes de base pour asseoir une bonne compréhension générale des concepts de sourcing et de veille avant de rentrer dans les méthodes, les outils et les techniques avancées. 

J’ai particulièrement apprécié le fait de pouvoir me projeter, tout au long du parcours, sur ce qui pourrait être mis en place dans mon environnement. Je venais avec mes propres questions que nous pouvions approfondir pendant les séquences de formation.

(SC) : Et la préparation à l’examen ?

(JB) : Concernant la préparation de l'examen, nous sommes entrés dans le vif du sujet à partir de la 3ème séquence et nous avons commencé à nous projeter sur le passage de l'examen.

Nous avons choisi un sujet pour le mémoire professionnel que je devrai défendre devant un jury. Pour établir le chapitrage du mémoire, nous avons posé les bases en fonction des méthodes abordées en formation pour étayer ma démarche de projet de veille.

La progression était très fluide et cohérente ce qui m’a permis d’appréhender l’échéance avec plus de confiance. J'ai eu, par contre, plus de difficultés pour m'organiser entre mes missions quotidiennes et ma vie personnelle notamment pour réserver du temps à la rédaction du mémoire.

Il faut avoir conscience que c'est un véritable investissement avec du travail personnel en marge des séquences de formation. Il ne faut pas se lancer dans ce type de démarche à la légère !

J'ai envoyé une première version du mémoire à l'équipe pédagogique qui m'a suggéré quelques correctifs pour finaliser un mémoire cohérent et opérationnel.

(SC) : Comment s’est déroulé l’examen lui-même ?

(JB) : L'examen est composé de deux épreuves : un contrôle des connaissances à l'écrit, et un oral (soutenance de mémoire). Malgré un peu de stress, mais c'est bien naturel, tout s’est bien déroulé encadré par un jury exigeant mais bienveillant.

Avec le recul, je me dis que sur l’épreuve de contrôle des connaissances, je me suis laissée un peu piégée par des questions qui étaient pourtant simples, et que mon analyse du moment a voulu complexifier.

La soutenance du mémoire est un exercice difficile, de par ma timidité, mais son déroulement s'est bien passé, j'ai pu défendre mon projet et obtenir une note honorable.

(SC) : Quel bilan tirez-vous de cette aventure ?

(JB) : Si c'était à refaire, j'aurai commencé la rédaction du mémoire beaucoup plus tôt pour être moins dans l'urgence, et j'aurai demandé, dans la mesure du possible, à faire au moins un passage d'oral à blanc.

En définitive, cette formation m'a permis de prendre confiance en moi et de consolider ma position de veilleuse ; j'arrive à poser des veilles thématiques rapidement et les piloter dans le temps. J'ai le sentiment d'être qualifiée et performante dans ce domaine.

L'obtention de ce certificat a aussi permis de confirmer ma position au sein de France Stratégie, puisque je suis désormais chef du bureau de veille. Cela a aussi permis de pérenniser mon poste et mon employabilité.

Même si c’est un investissement personnel non négligeable, et si c'était à refaire, je le referais sans hésiter !

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