Depuis bientôt 10 ans le groupe Serda Archimag publie un rapport annuel sur la gouvernance de l'information.

Ce rapport tombe à point nommé si l'on considère la situation actuelle où le confinement oblige des millions de salariés à travailler à distance.

On se rend compte que pour accéder aux dossiers de travail, à la documentation de référence, aux circuits de révision et de validation de documents engageants, toutes les organisations ne sont pas sur le même pied d'égalité et que les plans de continuité d'activité (PCA) ne se sont pas enclenchés avec la même agilité par tous. 

Le premier constat est donc que les stratégies de gouvernance numérique sont encore très inégales. Dans ce domaine le secteur privé a un coup d'avance sur le secteur public (même si on constate une réelle prise de conscience et que la mise en place de stratégies sont soit en réflexion mature soit en cours de déploiement)

De façon plus général on pointe certaines évolutions positives et une vraie volonté:

• La prise de conscience du management (en tant que relais à part entière dans la gestion de l'information)
• Des modèles de gouvernance plus complets, c'est à dire qui ne prennent pas en compte qu'un périmètre d'activités, mais bien l'organisation dans son ensemble
• Le positionnement de la GED comme plateforme d’information mais en la spécialisant par métiers ou par processus (GED et RH, GED et RPA / Automatisation des processus,  GED et Intelligence Artificielle), 
• Le RGPD, contraignant, mais qui a contribué à accélérer de nombreux projets vers les outils (Règles de gestion, nomination de DPO, outils et procédures de contrôle, fonctions de purge dans les applications,…)

Pour en revenir à la nécessité d'accéder rapidement aux documents de travail (et plus particulièrement ceux qui sont engageants) on constate que l'accès et le partage à l'information, en mobilité et à partir d'un unique point d'accès est la préoccupation première des entreprises. Et en cette période de confinement les organisations sont sur le grill et constatent qu'il y a quelques trous dans la raquette...

Ceci peut s'expliquer par un certain nombre de freins et on en retrouve certains encore récurrents, d'autres nouveaux ou en forte progression :

• Le manque de volonté des décideurs et managers reste toujours la difficulté majeure ressentie, à hauteur de 54 % c’est-à-dire inchangé par rapport au score de 2019
• Le frein que représente le danger face à la sécurité des données et systèmes et notamment « le manque de conscience des dangers encourus en matière d’informations » prend cette année la deuxième place et confirme sa hausse continue depuis plusieurs années  (+ 12 points en 5 ans)
• Le manque de connaissances dans les méthodologies à déployer reste un frein très important pour 50% des organisations
• Les contraintes budgétaires sont aussi toujours très présentes car les projets de gouvernance demandent, de fait, du temps et des moyens significatifs

Ceci, n'est qu'une introduction à ce 9ème rapport sur la gouvernance de l'information et nous vous invitons à la télécharger dans son intégralité 

<<Télécharger le 9ème rapport annuel sur la gouvernance>>